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Nanamaste !

Nanamaste !
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29 novembre 2006

Goodbye India...

phir milenge :-) PICT1250
au revoir....

après 9 mois dans cet incroyable pays, j'ai repris le chemin de l'Helvétie. Petit détour par Paris où j'ai eu l'immense bonheur de retrouver Anne-so pour quelques jours, accueillie chez des amis à elle très sympathiques.

Comment vous raconter le choc de tous ces gens dans la rue, qui ne se parlent pas même entassés dans le métro, des habits tout gris, cette solitude qui me choque toujours davantage... Comment vous raconter mon dégoût de toute cette opulence, de l'appel constant à la consommation
                       pour masquer quel(s) manque(s) ?
- tu verras, tu reprendras vite le pli, soufflaient déjà tellement de voix dans mes oreilles qui ne voulaient rien entendre...
Peut-être...

et puis j'ai débarqué sans prévenir, un soir d'Halloween, chez mes parents tout émotionnés comme on dit chez moi de revoir leur fille. C'était bon de pouvoir enfin poser mon baluchon, retrouver "les miens", sourires et visages qui m'ont accompagnée tout au long de ce voyage.
Mais voilà... très vite les questions ont fusé. A peine étais-je de retour qu'il fallait déjà avoir des projets pour les 5 ans à venir, et surtout un boulot ! Pas facile de sentir où est sa place dans notre société quand on ne travaille pas - et encore, je n'oserais pas prétendre faire partie des "précaires", puisque j'ai un toit et des patates plein la cave (lol).
difficile dès lors pour moi de savourer pleinement ce retour sans sentir une pression vers la "réinsertion"...
Mais la vie est souvent drôle. Une semaine s'était à peine écoulée que j'avais déjà trouvé un remplacement au collège de Rolle, à la base pour une matinée et qui se prolonge jusqu'à Noël. Moi qui avais imaginé un atterrissage en douceur, pour prendre le temps de revoir les amis et la famille et reprendre petit à petit pied dans cette réalité d'ici... Je suis propulsée à grande vitesse dans les planifications d'horaire, la gestion d'une classe de 9e année, programmes divers, discipline et tout ce qui fait partie de ce métier exigeant mais ô combien passionnant.
Je dois me battre contre la grisaille et le silence pour garder le sourire, continuer à parler aux gens dans le bus, le train, dans la rue. J'essaie de conserver toutes les épices de l'Inde à l'intérieur de moi, le soleil et l'intensité de ce pays dans lequel j'ai fait tant de découvertes.
Mais le voyage continue, toujours plus dans la profondeur, où je découvre mon goût pour l'enseignement, la transmission, le challenge d'arriver à motiver des adolescents...

PICT1253Faire ce que l'on aime ou aimer ce que l'on fait ?

Merci à tous ceux qui m'ont accompagnée, encouragée, suivie au travers de ce blog.
Et au plaisir de vous revoir bientôt :-)







PICT1264
même en Suisse on vit dehors... :-)

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1 novembre 2006

wwoof wwoof comme disent les indiens

075J'avais découvert le wwoof l'an dernier au québec (willing workers on organic farms), un réseau de fermes biologiques où l'on peut venir travailler pour quelques jours voire qq semaines - voire même qq mois. En échange de l'aide apportée, on reçoit nourriture, logement et initiation pratique à la culture bio. Au-delà, c'est un formidable moyen de rencontrer les gens d'un autre pays, partager leur quotidien, quitter les circuits touristiques pour se retrouver au coeur de la vie...
Après un magnifique séjour québecois, j'avais très envie de renouveler l'expérience en Inde, mais ce ne fut pas si facile... Le concept est encore peu développé en Inde, qui n'a pas de "wwoof officiel" mais fait partie des wwoof indépendants, et il n'y a que 17 fermes à l'heure actuelle. Souvent les fermes ou centres (qui sont parfois des ONG) demandent de l'argent, ce qui est contraire à l'esprit du wwoof, où le blé qu'on échange c'est celui qui sert à faire les chapatis :-) Ou alors il ne s'agit pas d'une ferme mais d'un centre avec vaguement un jardin au fond de la cour...et du coup pas vraiment de possibilité d'échange de la part du wwoofeur (ou en l'occurence de la wwoofeuse!). Il m'a aussi fallu tenir compte du climat, c'est-à-dire qu'à certaines saisons il y a moins ou carrément pas de travail, donc pas besoin de volontaires... Ajoutez à cela que certaines fermes n'ont pas régulièrement accès à Internet ni au téléphone, ce qui rend les communications difficiles, et vous comprendrez qu'il m'a fallu de la persévérance...et accepter aussi que tout cela faisait aussi partie de la rencontre culturelle. Cela m'a permis de prendre conscience de ce qui était important pour moi dans le fait d'être volontaire wwoof.

J'ai fait un très court séjour à Camp Harit, dans le Maharashtra près de Mumbai (Bombay), une ferme où966 l'on cultive des plantes médicinales pour faire des préparations ayurvédiques. Je m'attendais à trouver un lieu de vie, des gens avec qui échanger, mais la plupart des travailleurs rentraient chez eux le soir et pendant la journée il était difficile d'avoir des échanges autres que des sourires. Le travail était très rébarbatif, j'ai passé 3 jours à désherber avec les femmes. Et quand le 4e jour, j'ai demandé à rester avec les gars parce que j'étais curieuse d'en apprendre plus sur les remèdes ayurvédiques, j'avais l'impression de leur piquer leur boulot...soit c'est toi qui ferme les petits paquets avec la machine et je te regarde, soit c'est moi qui le fais et tu me regarde. De quoi alimenter ma réflexion sur le rendement... Après quelques jours, la chaleur, l'humidité et les hordes de moustiques ont eu raison de moi! Au lieu de me forcer à rester pour me prouver que je pouvais le faire, je suis partie vers d'autres contrées plus clémentes...

Une semaine après, Fabien m'a rejoint à Delhi et nous sommes partis dans le Gujarat, tout à l'ouest de l'Inde (à côté du Pakistan), pour travailler dans la ferme de Vijay, NuTech Farm. Là ils cultivent essentiellement des dattes fraîches (récolte en juillet donc déjà passé) et de l'aloe vera pour faire des préparations thérapeutiques (crèmes, jus additionnés de plantes, ...). En outre, ils ont pas mal de légumes, de fruits et quelques céréales pour la consommation personnelle. Vijay ne vit pas sur le domaine mais dans le village, Rayan. Il vient régulièrement sur la ferme et c'était très intéressant de discuter avec lui de son projet. Il a sans cesse de nouvelles idées pour développer la ferme, aller plus loin vers l'autonomie, trouver par exemple des graines bio pour les légumes, etc.
095Sur la ferme même c'est Jamadar et sa famille qui font l'âme du lieu. Vanita, sa femme, fait les meilleurs chapatis de toute l'Inde - rien que de la regarder les faire c'est un régal ! Nous avons fait de longues parties de JungleSpeed avec les enfants, Dharmendra, Jeceffi et Chettu, sous le regard curieux de la grand-mère, Damu kaki, véritable matriarche, malicieuse et bien bavarde.
Le plus impressionnant c'était la récolte de l'aloe vera, que l'on passe dans plusieurs bains d'eau avant de le "peler" puis le réduire en purée qu'on filtre et pasteurise. Ensuite cette potion magique est acheminée à Mumbai où elle sera transformée en crèmes et en jus. A côté de cela, nous avons semé beaucoup de graines, fait un peu de désherbage, transporté de la paille et plein d'autres petites tâches courantes de la ferme. J'ai adoré l'atmosphère paisible, les paysages à tomber par terre,  le contact avec la famille même s'il fut limité par mon Hindi encore balbutiant.... et puis simplement de prendre le temps de vivre au rythme de la nature :-)

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8 septembre 2006

Trois semaines a travers le zanskar

zanskarTout a commence avec Olivier Foellmi et son diaporama Caravane pour une ecole, sur la riviere gelee du zanskar, qui avait fait reve l'ecoliere d'une douzaine d'annees. Des images sublimes qui etaient restees dans ma memoire depuis.
Et puis me voila, quelque 15 ans plus tard, sac au dos, chaussures de trek aux pieds, pour partir a la decouverte de ce fameux Zanskar. A mes cotes, deux compagnons de route, Guy d'Australie et Daniel d'Allemagne, rencontres a Leh aux hasard d'une affiche. Et puis Tundup et Chosang avec leurs chevaux, pour transporter tout notre attirail : tente, sac de couchage, matos de cuisine et nourriture pour 10 jours. En effet, plusieurs troncons du trek sont inhabites et dans la plupart des villages traverses ( qui ne sont pas - encore - relies par la route, du coup encore en grande partie auto-subsistants et relativement en dehors des gros circuits commerciaux) il n'y a pas de magasins. Prochain point important de ravitaillement : Padum, a la moitie du trek.

Nous sommes partis le 16 aout de Leh pour Lamayuru, point de depart de notre aventure. horsemenEn passant, nous avons fait le detour par Alchi, ou se trouve le plus vieux temple bouddhiste du Ladakh (construit au Xe s. si je ne m'abuse), puis visite la Gompa de Lamayuru (=monastere bouddhiste) pour assister egalement a la pooja (ceremonie de prieres) du soir.

17 aout, Lamayuru - Phanjilla, nous passons notre premier col, le Prinkiti La (3700m) pour nous mettre en jambe sous un soleil radieux.

18 aout, Phanjilla - quelque part en dessus d'Hanupata. Magnifique traversee d'une gorge vertigineuse puis petit a petit on monte en altitude.

19 aout, repos force parce que les chevaux sont introuvables ! Nos deux horsemen partent a leur recherche dans les differentes vallees aux alentours - et il y en a pas mal! Apres avoir passe la matinee a jouer aux cartes, nous sommes partis en direction du col, pour rebrousser chemin en apercevant Tundup qui rentrait bredouille...

dreamteam20 aout, Hanupata - camp du Bumkitse La (3e col, 4100m). Notre 2e col, le Sirsir La (4800m) juste apres le joli village de Photoksar. Premieres gouttes de pluie pour tester la tente toute neuve et du coup cuisine a l'interieur!

21 aout, Bumkitse La - Styangs. Apres le Bumkitse La, le Sengi La 4e col, 5000m) pointe a l'horizon, un vrai "killer" diit Guy, mais qui nous offre de superbes vues sur les montagnes et vallees alentours.

22 aout, Styangs - Lingshed. Encore 2 cols, le Kyupa La (3850m) et le Morgan La (4100m) avant d'arriver dans une tres belle vallee. Visite de la Gompa et discussion fort sympathique avec un des lamas, fache avec la politique de Mr Bush.

23 aout, Lingshed - Sniertse. Le 7e col, Hanumi La (4700m) est encore un "killer", d'autant plus qu'il fait chaud et que ce jour-la j'ai du mal a respirer. Descente sur Sniertse dans une gorge difficile et nombreuses traversees de rivieres - avec plus ou moins de succes!

24 aout, Sniertse - Hanumil. Dernier col de cette premiere partie, le Parfi La (3800m), on descend gentiment dans la vallee de la riviere zanskar que nous longerons jusqu'a Padum.

shoes25 aout, Hanumil - Rinam. Longue journee et meme si le chemin est plutot plat, le vent est contre nous et donne l'impression qu'on avance pas. Petite halte aupres du cordonnier ambulant pour rafistoler ceintures et sandales et c'est reparti de plus belle!

26 aout, Rinam - Padum. La visite de la gompa sera remise a une autre fois : de bonnes grosses crampes d'estomac me poussent a faire du stop et aller directement a Padum.

getting_there

27 aout, Padum, repos et ravitaillement pour la 2e partie, lessive et douche chaude - un luxe fortement apprecie, ainsi que les plaisirs de la table et un vrai matelat... Daniel et moi prenons conge de Guy qui s'en va sur Leh et de nos deux horsemen qui rentrent dans leur village opur les moissons.
Nous reprenons la route avec de nouveaux chevaux et muletiers - en fait nous "sous-louons" deux chevaux d'une agence de trek qui s'occupe d'un couple de hollandais.

hitch_hike28 aout, Padum-Reru. temps gris et etape relativement peu interessante : le trek suit la route, du coup nous avons fait du stop avec des ouvriers du chantier de ladite route, des "pauvres diables" comme on dit chez moi, qui viennent du bengale ou du bihar se geler les pattes pour un salaire de misere...
29 aout, Reru - Pepul, nous qui etions habitues aux nombreux cols, bizarre d'etre a nouveau au plat !
30 aout, Pepul - Purne
31 aout, journee de pause pour aller visiter la gompa de Phuktal, comme taillee dans la falaise. Nous assistons a la pooja avec les moines qui nous offrent de gouter leur phembar, une sorte de boulette de cereales. Rencontre un allemand qui vient regulierement au monastere et qui nous a donne pas mal d'info sur le coin, tres interessant.phiktal
1er sept, Purne - Kargyak, longue etape avec le vent a contre-sens, le temps se rafraichit a mesure que l'on commence a prendre de l'altitude et la pluie debarque a peine nous avions plante la tente. La neige n'est pas loin...
2 sept, Kargyak - Lakhang Sumdo. matinee relativement calme avec quelques rayons de soleil sur cette vallee sauvage. Nous avons en effet quitte le dernier village du zanskar. Pluie toute l'apres-midi, y compris pour monter la tente et nuit glaciale... demain, le mental va devoir nous tirer en haut!
shingola3 sept, Lakhang Sumdo - Ramjak. En route pour notre 9e et dernier col, le Shingo La (5080m), sous la neige. Heureusement, les 16 chevaux ont fait une belle trace parce qu'aujourd'hui la visibilite est quasi nulle - du coup impossible de voir les cimes alentours.... malgre cela, une belle experience pour la motivation et le mental!
4 sept Ramjak - Darcha, superbe soleil pour notre derniere journee de marche, un vrai cadeau. Ca donnerait presque envie de remonter vers le col pour admirer la vue! Mas les vallees qui s'offrent a nous sont egalement superbes - et tres differentes : paysages plus verts. A peine arrives a Darcha, le bus arrive - complet evidemment, mais nous pouvons quand meme nous y entasser debout, jusqu'a Keylong, ou un lit, une bonne douche et un bon repas nous attendent :-)
Ainsi se termine une merveilleuse aventure de presque 3 semaines avec, comme pour les montagnes, des hauts et des bas. Pas toujours facile de vivre 24h/24 avec deux gars que je connaissais a peine, mais l'humour a desamorce plusieurs situations tendues.
Je me suis regalee des paysages, adore traverser les villages ou l'on sent que la culture traditionnelle est encore tres vivante. Avec mes 3 mots de ladakhi et un peu plus de hindi, je me suis essayee a un brin de causette avec les moines des gompas, les tenanciers des tea-tents, les muletiers et autres personnes croisees sur notre chemin.
Et une fois de plus, je me rends compte a quel point j'apprecie de decouvrir une region au rythme de mes pieds, un rythme humain, qui permet de s'impregner davantage, avec tous ses sens. odeurs, couleurs, temperatures, saveurs et clapotis des ruisseaux.
JULEY !

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8 septembre 2006

Ladakh

les "highlights" de mon sejour au Ladakh :

yangchenYangchen & Yangchen de la Greenland Guesthouse, chez qui je me suis presque sentie comme a la maison. Je me suis regalee de leur cuisine typique ladakhie, ce qui fut aussi l'occasion de faire connaissance avec les autres hotes de la guesthouse. Merci a Miguel, Laura, Valeria, Philippe, Chris, Helene, Judith, Barbara et les autres pour ces belles discussions dans la cuisine ou le jardin.

Grace a des contacts au travers de la Women's Alliance de Leh, j'ai eu l'occasion de passer une semaine dans une famille du village de Khaltse, en compagnie d'une autre volontaire, Victoria de New York. C'etait la saison des abricots, que nous avons ramasses et denoyautes.  Les fruits sont seches au soleil pour etre conserves durant le long hiver. A partir des noyaux, soit on fait de l'huile pour les ceremonies religieuses ou comme huile de soin, soit on les casse et recupere les delicieuses amandes.

A cote du desherbage et autres taches menageres, j'ai egalement decouvert leur ingenieux systemeabricots d'irrigation : les ladakhi ont habilement domestique les torrents des glaciers pour acheminer l'eau dans ces contrees arides ou - "normalement" - il ne pleut quasiment pas en ete.
C'est-a-dire... depuis quelques annees le climat change et il y a de plus en plus de pluie, apparemment la mousson qui passe par-dessus l'himalaya (fortiche, hein?!?). De nombreuses personnes mettent cela en lien avec le rechauffement climatique etc. Je ne suis pas assez calee en meteo pour juger. Il n'en demeure pas moins que toute cette pluie apporte pas mal de probleme au Ladakh. Au debut du mois d'aout notamment, il a plu quasi continuellement pendant une semaine, les rivieres ont deborde entrainant avec elles de nombreux ponts, champs et meme maisons. Aux touristes qui se plaignaient que leurs treks etaient annules, j'ai parfois essaye de leur faire prendre conscience que pour eux, c'etait certes fort dommage mais c'etait des vacances, alors que pour les ladakhis, c'est leur maison, leurs cultures, leurs infrastructures... Autre souci : les maisons, soit dit en passant superbes, ne sont pas du tout faites pour recevoir autant d'humidite, les toits en briques non cuites ne sont pas suffisamment etanches.

stok_usJ'ai aussi passe quelques jours a Stok chez Stanzin et Padma, deux amies rencontrees pendant le cours de haute-montagne. Nous avons fait un court trek vers le Stok Kangri mais avons du rebrousser chemin avant d'arriver au sommet a cause de la neige ! Ce fut malgre tout une belle experience de "mini-expedition" : lever a 2h30 du mat, depart dans la nuit, sous la pluie puis la neige.

J'ai beaucoup aime le Ladakh, qui est completement different du reste de l'Inde. Les paysages quasi desertiques, avec quelques oasis de verdure autour des villages, sont magnifiques. On sent qu'on est tout pres du Tibet et que la region est majoritairement bouddhiste. L'isolement geographique a permis a la culture ladakhie de rester encore tres presente, meme si cela est en train de changer tres rapidement, notamment depuis l'ouverture des routes en direction de Srinagar (a l'ouest) ou de Manali (au sud).

leh

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14 juillet 2006

Apres les Annapurna, en route pour Leh, Ladakh

Malgre la mousson, je suis tout de meme partie me balader autour des Annapurna pour une semaine de trek en solitaire.

La plupart du temps, le temps etait gris et pluvieux.landscape Les montagnes se cachaient dans le brouillard. J'ai eu du mal a me motiver certains matins...

Mais j'ai aussi fait de jolies rencontres qui ont egaye ma route, tels ces trois saddhus, qui revenaient de la region du Mustang (plus au nord) et m'ont escortee toute la journee, nourrie et offert le chai. Bohod bohod danyavad (merci bcp!)

saddhus

Mais le plus gros cadeau, c'est un superbe lever de soleil dimanche matin a Ghorepani, qui m'a permis de voir Daulagiri et quelques sommets des Annapurna - un vrai regal qui valait bien toute la sueur et les courbatures.daulagiri

Je suis partie du Nepal pour revenir en Inde - ce fut le marathon du bus & du train (36h de bus et 7h de train) entrecoupe par une courte nuit a Lucknow, completement inondee par la mousson. Les rues etaient transformees en rivieres, ce qui a meme fait disjoncter le rickshaw - la mousson ca rigole pas !

Me voici a Vashisht, un petit village accole a Manali, dans l'Himachal Pradesh, je prends une jeep demain matin a 2h en direction de Leh - sur une des routes les plus celebres du monde puisqu'elle est une des plus elevees en altitude avec des cols a plus de 5000m - y aura sans doute de la neige !

Apparemment, au Ladakh internet est peu developpe et surtout tres cher, je risque donc d'etre moins bavarde dans les prochaines semaines, ce sera l'occasion de me remettre a la plume...

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26 juin 2006

Kathmandu et les joies d'internet

J'ai envoye hier un long recit de mes aventures himalayennes, mais pour une raison que j'ignore, le texte refuse de s'afficher... Peut-etre qu'avec un nouveau message ca va marcher ?!?

Je suis donc a kathmandu, en partance pour un nouveau trek dans les Annapurna, en esperant que la mousson ne va pas trop m'arroser et me permettre d'apercevoir les montagnes entre les nuages, ou comme disait Jonathan pour les BD-philes, l'espace bleu entre les nuages...

25 juin 2006

Un mois dans l'himalaya pour un cours de haute-montagne

mtn_sunUn bras qui me secoue, j'emerge de mes reves, me roule dans mon sac de couchage... 4h30 du matin, Kiran ma voisine de tente me reveille pour le morning tea. Comment lui expliquer avec mes trois mots de hindi et ses 4 phrases d'anglais que ce matin j'en veux pas du morning tea mais plutot d'une demi-heure supplementaire dans la chaleur douillette des plumes de mon sac de couchage, avant d'affronter les 7h de marche avec 18kg sur le dos, un rythme trop lent a mon gout et probablement la pluie a un moment donne.
Cette annee la mousson est un peu en avance...

Je me leve, toilette sommaire a l'eau glacee, restent quelques minutes pour finir de paqueter mes affaires, demonter la tente, sortir ma gamelle et ma tasse et filer prendre le petit-dej : porridge ou corn-flakes, pain de mie tout mou, omelette et chai - les jours de fete c'est quand il y a du chole bhature ( galettes frites et curry de pois chiche), c'est gras mais ca tient au bide et c'est different. On mange dehors, sous les arbres ou sa rainsheet selon la meteo :-)
7h c'est l'appel - comme le NIM est chapaute par l'armee indienne (le principal est colonel, le vice-p est major, ca rigole pas!), nous avons droit a la discipline qui va avec. J'ai vite du apprendre "Savdhan" (garde a vous) et "Vishram" (repos). Au debut le style "army" m'a bien enervee, mais j'ai rapidement decide de le prendre comme une blague et au final j'ai pris gout aux "yes, sir", "good morning, sir" etc. J'ai bien pense a mes compatriotes masculins et leur fameuse ecole de recrue...

alaqueueleuleuRapide briefing du matin et depart. 75 filles qui marchent a la queue leu leu ca donne un rythme bien lent pour Caroline qui souvent peste et reve de filer droit devant... Au lieu de cela, il me faut apprendre la patience et l'esprit de groupe : tirer les plus faibles et motiver les troupes. Je teste mon endurance et mon mental. Aujourd'hui, Mr Bhandari, mon instructeur, s'etonne que je sois essoufflee - "but you are strong lady !" - ben oui, mais juste parce que je ne chouine pas comme certaines, ne veut pas dire que ce n'est pas dur par moments! Un de mes challenges pour ce cours c'etait de garder le sourire meme pendant l'effort et me rappeler que j'avais eu envie de venir ici. Quand on est en groupe et que c'est dur, un des reflexes est de se monter la tete les uns les autres et en rajouter dans la plainte - ce que j'avais bien envie de casser. Me suis presque faite trucider quand j'ai explique a mes voisines de tente qui se plaignaient de ceci-cela, en plein "victim-show", qu'au fond, nous n'avions pas a nous plaindre des efforts a fournir, des nombreux exposes a suivre, kilometres a parcourir, kilos a porter, puisque cela faisait completement partie du cours auquel nous avions choisi de participer... Bien sur que j'en a bave aussi, que j'ai peste contre cette foutue corde qui pese lourd, marre de la pluie, de la bouffe, du sifflet qui sonne toujours trop vite - mais ces inquietudes ne furent que passageres...
Apres environ 7h de sueur, l'arrivee a Gujjar hut est un beau cadeau gujjarhut- on devine meme au loin les montagnes enneigees. Il faut encore monter les tentes avant la pluie, puis enfin nous pouvons manger, riz-daal(lentilles)-legumes-chapatis sont de rigueur, monotone mais nourrissant. Mini-sieste bienvenue, puis promenade d'acclimatation puisque Gujjar Hut est deja a plus de 3000m, l'air se fait plus mince, je souffle comme un boeuf a chaque montee. Nous rentrons pour le souper, puis je retrouve avec bonheur mon sac de couchage et ne tarde pas a m'endormir...

Le programme
24-26 mai : Au NIM (Nehru Institute of Mountaineering), au milieu des pins sur une colline en face d'Uttarkashi (nord-est de Delhi), entrainement physique intensif pour nous derouiller et nous mettre en jambes pour les prochaines semaines, escalade sur mur artificiel et divers exposes & demos sur les differents sujets relatifs a l'alpinisme : lecture de carte, technique des noeuds, elements de meteo, histoire de l'alpinisme en inde, etc. Nous recevons le materiel et formons les groupes.

L'equipement
Sac a dos, matelas, sac de couchage, doudoune, veste et pantalons windproof, casque, petite corde et mousqueton, chaussures de haute-montagne, piolet a glace, crampons, gamelle, tasse, gourde et affaires persos, tout cela pour la modique somme de 18kg min. je pense :-)

27-30 mai : 4 jours de grimpe a Theklathekla

que l'on rejoint chaque matin par un petit trek de 2h. C'est l'aire d'entrainement a l'escalade en exterieur. Je ne me souvenais pas a quel point c'etait chouette de grimper, me suis vraiment eclatee a crapahuter sur ces rochers a la recherche des prises et points d'appui.
rockclimbing

31 mai : Depart pour les montagnes, 2h de bus puis 5h de marche pour rejoindre le camp de Tel, notre premiere etape. Grand soleil et l'endroit est magnifique.

1er juin : Trek de Tel a Upper jungle camp (3h), on s'enfonce de plus en plus dans la foret pour longer la riviere a plusieurs reprises, le paysage est bucolique a souhaite et les paysages me font drolement penser a la Suisse, mis a part la vegetation bien plus abondante. La pluie vient cependant rabaisser notre moral et notre tente a des fuites, super...

2 juin : Trek de l'Upper Jungle Camp a Gujjar Hut (7h). Mal de dos depuis hier et grosse journee, aujourd'hui meme moi je tire la langue et j'en ai plein le dos (!). L'arrivee a Gujjar Hut et la vue valent bien ces efforts.

3 juin : Trek de Gujjar Hut au camp de base (3h). No big deal today, mais l'altitude me coupe le souffle assez vite, les montees sont plus rudes et je sens la fatigue accumulee depuis quelques jours. Le camp se trouve sur une magnifique prairie fleurie, juste en face de Draupadi ka Danda (5670m) qui me nargue avec ses pentes d'un blanc immacule - ou sont les skis ?!?

4-9 juin : Depuis le camp de base, nous marchons chaque jour jusqu'au glacier pour l'escalade sur glace icecraft(Ice craft), une des plus chouettes decouvertes pour moi pendant ce cours. Crampons aux pieds et piolet a la main, je me suis bien defoulee sur la glace qui demande beaucoup d'energie. Ajoutez a cela les pluies repetees qui rendent l'atmosphere bien humide et glacent les os, il n'en fallait pas beaucoup plus pour que j'attrape la creve - gros rhume et fievre, mais comme cela n'a pas suffit pour me garder au lit, 2 jours apres j'ai chope une bonne infestion intestinale qui m'a secoue le bide toute la nuit et vide les intestins en 3h - j'ai du me resoudre a prendre un jour de repos et des antibiotiques. Ca m'a permis de sympathiser avec les cuisiniers.

10 juin : Trek vers l' Avance Base Camp et transport de charge (load ferry) pour alleger notre sac demain et commencer a nous acclimater. La regle c'est "Climb high - Sleep low", pour prevenir le mal de l'altitude.

abcsnow11 juin : Nous quittons le camp de base pour nous etablir a l'ABC. A peine avons-nous plante les tente et fini de luncher qu'il se met a neiger - youhou!

12-13 juin : Snow craft, moins interessant que le reste pour quelqu'un qui a appris a marcher sur la neige presqu'en meme temps que sur l'herbe. Mais imaginez des mistinguettes du Tamil Nadu, qui vivent toute l'annee en tongs, avec des grosses boots de montagne qu'elles ont du mal a serrer, sur les pentes enneigees...
Le 13 dans l'apres-midi nous retournons sur le camp de base.

14 juin : "Height Gain" : course d'une journee avec un sac a dos leger et un gros denivele, depart de 3668 pour atteindre 5000m, un beau challenge.

15 juin : Retour a la civilisation....  Comme mon visa se termine dans 3 jours, je profite du fait que le Vice Principal et la femme-medecin rentrent au NIM pour descendre avec eux. Suis carrement  triste de quitter les montagnes et mes collegues campeuses, suis tout emue au moment de leur dire au revoir ainsi qu'a Mr Bhandari, mon instructeur avec qui j'avais bien sympathise. Le trek du retour fut un autre beau challenge : descendre en un jour ce que nous avions gravi en 3. J'ai cependant beaucoup apprecie de marcher en petit groupe et de pouvoir enfin trouver mon propre rythme - et meme admirer les oiseaux.

L'arrivee au pont de Bhuki fut un choc :pollution, bruits de klaxon, echoppes partout, bienvenue dans la cacophonie indienne ! Contraste decapant avec le calme et la majestuosite des montagnes. Etrange aussi de retrouver ma solitude de voyageuse, apres plus de 3 semaines de vie de groupe, me sens decalee et presque un peu perdue, sur que la aussi il va me falloir un temps d'acclimatation.

Les moments de bonheur...

La neige a 4250m, se reveiller au milieu des flocons, en face des montagnes toutes blanches qui scintillent au soleil, les rivieres glacees et impetueuses, une nuit de pleine lune entouree des sommets enneiges, la nature dans toute sa splendeur, impressionnante et ressourcante.

Kranti de Mumbai dynamique et rigolote, Bianca de Goa relax et affectueuse, Arunima de Delhi et sa coupe de cheveux pareille que la mienne, une forte personnalite et une belle reflexion sur la vie, Sachi et Avani de Mumbai touchantes et spontanees, Kavitha de Bangalore la battante, Swati de Pune qui va bientot se marier, Priyanka de Nainital avec qui j'ai bien delire, autant de visages et de sourires qui m'ont accompagnee pendant le camp, m'ont traduit les exposes et demos en hindi, m'ont remonte le moral quand j'en avais marre, fait decouvrir un peu de leur culture et leurs modes de vie, appris quelques chansons - Merci les filles ! Je pourrais presque passer les 6 prochains mois a aller leur rendre visite aux quatre coins de l'inde!!

Dans le cours Basic j'etais la seule etrangere mais dans le cours Advanced il y avait une autre occidentale... et qui plus est une suissesse : Eliane, de Zurich, qui bosse en Inde depuis un peu plus d'un an. Chaque retrouvaille entre les deux groupes, basic & advanced, fut l'occasion de partager nos impressions, nos moments de bonheur comme nos coups de gueule. Je suis vraiment reconnaissante d'avoir pu la rencontrer et echanger avec elle sur le choc culturel d'une vie de groupe avec 75 Indiennes !

birthdayLe "Height Gain" pour mon anniversaire : marcher jusqu'a la neige avec un panorama superbe, construire un cairn en arrivant au sommet, accueillies par un beau rayon de soleil - et j'ai meme recu des fleurs :-)

Grrrrr....

La promiscuite de la vie de groupe, tres formatrice et enrichissante mais qui fut parfois vraiment pesante parce que bien assaisonnee du curry indien - vive le choc culturel. Dans la culture indienne, la notion d'intimite, d'individualite est tres peu presente, au contraire c'est le groupe qui est mis en avant. J'ai eu du mal a vivre ce manque d'intimite, de moments de solitude. Me suis pris le chou tous les soirs au NIM avec mes collegues de chambre qui causaient super fort et super tard, sans comprendre que cela m'empechait de dormir. Normal, quand on grandit dans une "joint family" (famille elargie) on prend l'habitude de s'endormir a cote du cousin qui regarde la tele, la tante qui fait la cuisine et le grand-pere qui bricole dans un coin. A l'inverse, pour bon nombre d'entre elles, c'etait difficile d'imaginer que je voyage seule, que je n'appelle pas mes parents tous les soirs (!), que je puisse preferer dormir dans une chambre seule plutot qu'en groupe. Je me suis sentie bien occidentale par moments, bien individualiste, et pour la premiere fois depuis le debut du voyage, je me suis ennuyee, non pas tellement du confort materiel suisse, mais d'un confort psychologique, une certaine independance, une intimite, un anonymat. Parce qu'evidemment, je ne pouvais pas passer inapercue, tout le monde connaissait mon prenom et me disait bonjour, ce qui est plutot agreable au premier abord. En meme temps, cela a parfois cree un climat d'exception et du coup des jalousies notamment de la part de certaines filles. Je me suis meme entendu dire un soir qu'il fallait absolument que j'accompagne telle et telle pour expliquer a l'instructeur que notre tente avait des fuites parce que ma voix comptait plus que les autres et notre requete serait ainsi mieux recue... Que repondre a cela ?!?

Et puis en vrac : le sac bien lourd, les nenettes qui chouinent et pleurnichent a la premiere montee, les petites jeunes indisciplinees et pas motivees, les odeurs de chaussettes dans la tente, petits accrochages passagers qui prennent de l'importance avec la fatigue mais disparaissent souvent en une bonne nuit de sommeil ;-) 

2 juin 2006

McLeod Ganj ou le Petit Tibet Indien

Mc Leod; premier lieu ou les refugies tibetains ont elu domicile, dont le plus celebre le Dalai-Lama, suite aux repressions chinoises. Ici c'est le bouddhisme que j'ai cottoye. Impressionnant de decouvrir tant de manieres de croire et de constater qu'a la finale on prone tous les memes valeurs avec quelques variantes... Des monks (moines bouddhistes) un peu partout, rases, habilles de rouge et jaune, aux chaussures fashion parfois!

Mc Leod c'est aussi un lieu tres touristique ou l'on rencontre des gens casses, perdus (beaucoup en Inde d'ailleurs) qui viennent trouver une aide, une nouvelle voie d'epanouissement, de realisation a travers la meditation, les enseignements bouddhistes, le yoga et toutes autres sortes de choses. Pour ma part j'ai tente le Reiki et le massage Chiatsu... Un peu de trek, de shanti-shanti, de creve... J'ai opte pour des remedes naturels prescrit par une doctoresse tibetaine qui m'a a peine osculptee, juste pris le pouds. Je m'en suis sortie avec 7 comprimes dont l'aspect rappelait tres tres surement celui des crottes de moutons et dont le gout se rapprochait egalement du gout de ces dejections Beurk! Vive la medecine naturelle! 

2 juin 2006

Amritsar

Amritsar et le Golden Temple; lieu de recueillement des sikhs dans le monde entier. Quelques jours a decouvrir cette nouvelle maniere de croire et de prier... Le ghat (c'est une sorte d'etang ou de very big piscine en un peu moins propre ou les gens se baignent comme rite dans leur pratique religieuse) entoure le temple. Il fait bon s'assoeir ou s'allonger a l'ombre et observer ce flot de personnes, faire une sieste, ou discuter avec ceux qui viennent parler. J'ai ainsi discute avec deux etudiants, l'un sikhs, l'autre hindou; interessant de parler de nos differentes cultures et puis de voir finalement que nous ne sommes pas si differents que ca! Un vieux Monsieur a lunettes un soir m'a explique les differents rituels et guidee dans cet univers inconnu. Anita et moi avons dormi dans les locaux mis a dispo par le Temple pour loger les visiteurs et les necessiteux et mange daal (sauce a base de lentilles) et riz assises par terre, dans la cantine collective. Chacune avec son ecuelle compartimentee pour accueillir riz, daal, pickles:mangues pimentees, et si c'est fete des legumes! et son bol pour l'eau. On s'assoeit tous en rang et les serveurs passent avec leurs seaux et louches, arrosoir (pour l'eau) et leurs enormes paniers remplies de chapati (galettes de farine) pour vous servir en quelques secondes et de maniere illimitee. Ca c'est du fast-food! Les indiens sont des gens qui mangent rapidement, on ne s'atarde pas a table...mais au chai. On sort, chacune donne ses plats aux hommes qui acheminent tout ca dans les bacs imposants et l'aire ou regne en permanence un vacarme monstre ou les hommes et les femmes s'affairent a faire la vaisselle. Quelle organisation! c'est impressionnant! L'a-midi, le soir et le matin on a le droit au chai (trop bon!) et le matin il faut les voir epluchant, decoupant l'ail, les tomates, les oignons necessaires a faire ces kg de daal.

Entrer dans l'espace sacre c'est aussi tout un rituel. Se dechausser et couvrir sa tete, passer dans un espece de bac remplie d'eau comme quand on va a la piscine sauf que la y'a pas de chlore! Faire la queue pour entrer dans le temple, s'incliner, faire une offrande si l'on veut argent ou sucrerie, sortir sans tourner le dos au Livre Saint et recevoir une boule de riz au lait dans la main en sortant.

Ah! Aussi particularite des sikhs! Les hommes ne se coupent jamais les cheveux ni la barbe. Ils maintiennent leur cheveux sous un turban de plusieurs metres et dissimulent leur longue barbe qui ressemble un un dread-lock sous leur menton...enfin c'est toute une technique. Pardon pour mon parle image et simplifie mais ca vous aide peut etre a imaginer.

23 mai 2006

Away in the mountains...

Me voici a Uttarkashi, au milieu des montagnes qui donnent un avant-gout d'himalaya. Je m'apprete a partir en trek pour un mois avec le Nehru Mountaineering Institute (ww.nimindia.org ) dans le cadre d'un cours de haute-montagne. Premiers contacts avec mes collegues trekkeuses laissent presager d'une bonne ambiance (nous serons une cinquantaine de filles : 3 ou 4 etrangeres et des filles des quatre coins de l'Inde  - Ladakh, Orissa, Mumbai, Bangalore, Uttaranchal). Elles tchatchent a fond en Hindi, va falloir que je m'y mette !!
Je fais mes derniers achats, savoure mes dernieres mangues, avant de quitter la civilisation et retrouver la neige et la montagne.
A dans un mois, portez-vous bien :-)
 
 
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